Moulin à mil
1 – Descriptif du projet
Avant l’achat du moulin à mil, les femmes du village de Ngogom devaient se rendre à 7km pour piler leur mil.
2 – Actuellement
Ce moulin à mil fonctionne toujours. Il est géré par le groupement des femmes du village.Il est en fonction depuis 10 ans.
La recette est divisée en deux : Salaire du meunier et la caisse du groupement féminin
Outre les déplacements réduits des femmes, le moulin à mil a permis de leur dégager du temps pour se consacrer aux taches ménagères, créer des activités génératrices de revenus et ce temps libéré à permis une aide à la scolarisation des filles.
Lors de nos rencontres avec les groupements féminins de l’ensemble de la CR, le besoin en moulin à mil a été réitéré.
Un moulin à mil permet de réduire la pénibilité du travail des femmes en milieu rural en supprimant le pilonnage à la main, tâche particulièrement longue et difficile et de libérer du temps pour leur permettre de s’occuper des tâches ménagères, de créer des activités génératrices de revenus.
Un moulin permet de centraliser les tâches et de les effectuer pour un groupe important de personnes. Ainsi, un seul moulin peut moudre la farine nécessaire à tout un village de plus de 250 personnes.
Au Sénégal, et en particulier dans les zones rurales, comme NGogom la vie associative est importante. Les femmes se regroupent en GPF (groupement de promotion des femmes) afin d’organiser diverses activités lucratives leur permettant d’améliorer leur quotidien
La gestion du moulin est confié au groupement féminin local. Les recettes permettent de régler le salaire d’un(e) meunier(e), d’engendrer des bénéfices qui serviront à l’entretien du matériel et à soutenir d’autres micro-projets.